Le Cézallier

D. & Moi, sommes repartis en chemin, un beau weekend de février, il y a de cela déjà plusieurs semaines.

L'itinéraire préparé à la dernière minute comme souvent, une carte en poche, quelques villages au nom bucolique et prometteur comme la Godivelle et un ciel d'hiver limpide, tout était réuni pour un weekend rando parfait.

Nous avons donc jeté notre dévolu sur le Cézallier, entre massif du Sancy et Massif du Cantal. Ce haut plateau parsemé de burons par milliers, de fermes isolées, de vastes pâturages, d'horizon sans fin, de panoramas grandioses sur le Sancy enneigé et de lacs profonds... possède tous les atouts pour faire battre mon p'tit coeur de montagnarde.

L'herbe était jaunie par la neige fraîchement fondue, les quelques arbres isolés affichaient leurs corps nus au soleil, et nous, nous marchions, au milieu de cette nature riche et de ces villages perdus. Cette Auvergne, loin de tout, que j’affectionne.

Nous avons bivouaqué à 1300m d'altitude, sous un ciel étoilé de contes de fée, la nuit a été glaciale, la tente était givrée en moins d'une demie-heure, mais face au feu flamboyant, le froid ne pouvait nous atteindre.

J'ai tout aimé de cette randonnée hivernale, même si initialement, c'était en raquettes que cela était prévue.

Ce pays au mille burons et à la lumière éternelle, c'est celui où je respire le plus intensément.

Ces belles montagnes, que sont mes racines...