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La Sicile et les Eoliennes

  • adeuxpasdici
  • 18 déc. 2016
  • 3 min de lecture

Avec pas mal de retard, je reviens sur les escapades des derniers mois...

Fin octobre, j’ai eu la chance de partir pour mon travail, pendant une semaine en… Sicile, cette petite île qui me faisait rêver depuis pas mal d’années.


Cette semaine a été l’occasion de savourer la gastronomie Sicilienne sous toutes ses coutures, j’ai fini jusqu’à la dernière miette mes assiettes aux saveurs d’huile d’olive, de tomates séchées, de mozzarella, de fruits de mer, d’arancinis et de bien d’autres spécialités.


Au cours de cette semaine, j’ai pu tester l’effet somnolant des traversées en hydroglisseur pour rejoindre les différentes îles Eoliennes.


Au cours de cette semaine, j’ai rencontré des gens tellement sympas, voyageurs dans l’âme et passionnés, et des Siciliens extraordinaires, toujours le sourire aux lèvres et le cœur sur la main.


Au cours de cette semaine, j’ai souvent pensé au roman de Lampedusa qui avait jusqu’à présent entièrement forgé mon imaginaire à propos de cette île. Et j’ai constaté que la réalité était souvent conforme à l’image que j’avais dessiné dans ma tête, notamment les couleurs et l’architecture des villes et des monuments, l’agitation des villes, les façades décrépies des maisons, l’art de vivre à la Sicilienne...


Au cours de cette semaine, j’ai humé l’air tiède de l’île, tantôt iodé, tantôt soufré, tantôt sec depuis les montagnes.


Au cours de cette semaine, j’ai lorgné les figues de barbarie, j’ai été émerveillée par la vue de ces volcans émergents de la mer aux larges des côtes, j’ai été soufflée par la tempête quasi tropicale (vent et pluie diluvienne) à laquelle nous avons assisté pendant plusieurs heures, j’ai été subjuguée par la couleur turquoise de la Méditerranée, j’ai été impressionnée par les vallées abruptes et les routes parfois tortueuses…


Et puis j’ai adoré les quelques randonnées que nous avons fait. Et si je ne devais en retenir qu’une, ce serait l’ascension du volcan Vulcano sur l’île du même nom, dans les Eoliennes.


C’est une randonnée courte et très accessible, et pourtant dépaysante et magique. Nous l’avons réalisé en fin de journée, et avons profité d’un majestueux coucher de soleil depuis le sommet. Au cours de la montée, on profite de différentes ambiances et d’une palette de couleur superbe : on commence dans une végétation rase, puis on enchaine dans la cendre noire, avant de grimper à travers la pouzzolane ocre pour finir à nouveau dans les cendres sombres.


En haut, j’ai été réellement impressionnée par la profondeur du cratère et par l’ambiance volcanique très marquée. Même si la dernière éruption date de plus de 2000 ans, on a l’impression que la lave a coulé la veille tant le paysage est encore marqué par les cendres. Le volcan est toujours en activité et c’est incroyable de pouvoir admirer les fumerolles qui s’échappent encore de part et d’autres du cratère, laissant imaginer le bouillonnement incessant qu’il doit y avoir au cœur du volcan à plusieurs centaines de mètres sous nos pieds. A un endroit où une bouche s’ouvre dans la pente, on entend même le grondement du volcan, et on se sent alors infiniment petit face à la nature…


Nous avons effectué la descente à la lueur de la lune, et arrivés au pied du volcan, nous avons poursuivi jusqu’à la baie pour profiter d’une petite baignade nocturne. Quelques minutes, juste le temps pour profiter du moment présent en réalisant la chance que nous avions d’être là, à la fin du mois d’octobre, à barboter dans les eaux tièdes de la Méditerranée !



 
 
 

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