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Les rencontres en voyage

  • adeuxpasdici
  • 29 févr. 2016
  • 3 min de lecture

Les rencontres lors des voyages, sont inspirantes et tellement enrichissantes.


Elles sont souvent éphémères, succinctes, mais toujours fortes, constructives et vraies. Des fois, c’est parce qu’on a besoin de l’autre dans une situation difficile, parfois parce qu’on se retrouve au même endroit au même moment, parfois parce qu’on se retrouve dans une même galère, parfois parce qu’on se rend compte qu’on est de la même nationalité et que ça aide, parfois parce qu’on s’est perdus ensemble, parfois parce qu’on partage un trajet en voiture, en train en avion, à côté, parfois parce qu’on dort dans le même dortoir, parfois parce que c’est la deuxième fois qu’on se croise lors d’un voyage.

Je ne fais jamais autant de rencontres que lors d’un voyage. Les gens ne se rencontrent jamais autant que sur le chemin. Nous avons sûrement plus de temps, nous avons sûrement les yeux plus grands ouverts, nous sommes sûrement beaucoup plus ouverts au partage et à la rencontre. Et c’est ce que j’aime dans le voyage.

Et puis, derrière chaque rencontre ce cache une personnalité fascinante, qui comme je le disais, m’inspire, souvent, me donne un nouvel élan, me fait dire que j’ai bien fait de venir à tel ou tel endroit.

J’aime ces voyageurs à l’esprit vagabond, souvent partout sauf sur terre, riche de mille expériences mais pas d’argent, qui n’en ont pas plus que vous et moi, mais qui font des voyages et de la découverte du monde, leur priorité. J’aime faire partie de cette grande famille de baroudeurs.


Je rentre d’un petit voyage d’une semaine qui a été à nouveau riche en rencontres.

Je pense surtout à Manuel, mon soixantenaire Espagnol, enthousiaste comme un enfant de 10 ans, crapahutant sur les montagnes du monde encore à son âge.

Je pense à Jéro, qui à 46 ans en parait 20 de moins. Seules ses rides naissantes trahissent son esprit de gamin éternel. Prof d’Anglais, Il voyage en stop à travers le monde entier à toutes ses vacances. Un sacré phénomène !

Je pense à Véronique et Marceline, les copines cinquantenaires, compagnons de voyage de longue date qui chaque année se retrouvent pour découvrir un nouveau pays.

Je pense aux personnes admirables qui nous ont accueillies avec toute la gentillesse du monde dans leur auberge ou leur chambre d’hôtes.

Je pense encore à Naomie, rencontrer en covoiturage, qui parcourait le monde de façon alternative, vivant sans rien dans chaque pays, comptant uniquement sur son esprit de débrouille et sur l’espèce humaine généreuse.

Je pense toujours à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui ont le cran de voyager seuls et qui vont à la rencontre de l’autre.

Je pense enfin à mes amies, celles qui sont mes compagnons de voyage depuis déjà plusieurs années, qui vivent ces aventures avec moi à chaque fois, et qui sont riches elles aussi de ces rencontres et de ce partage.


Pour illustrer cet article, pas de portrait de ces gens incroyables, ce sont des gens de tous les jours, élégants dans leurs tenues de voyageurs, beaux avec leurs yeux d’enfants, et je garde leur image dans le cœur. Non, pour illustrer cet article, simplement quelques photos de Tenerife, aux Canaries d’où je reviens tout juste, des images magiques encore fraîches de ses paysages époustouflants. Une île aux mille visages, un des endroits les plus fascinants et vertigineux que j’ai vu de ma vie…









Merci à L. pour ce nouveau voyage ensemble, cette parenthèse magique au milieu de l’hiver ...


 
 
 

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